L’idée directrice
Seul le dialogue entre l’architecture et la technique permet de développer des solutions constructives qui assurent le bon fonctionnement et le confort d’un bâtiment, prennent en compte la protection des ressources locales, garantissent un futur responsable et participent ainsi a la culture constructive en question. Ceci s’applique aussi bien a l’échelle d’un bâtiment, d’un quartier, d’un pôle de compétitivité ou d’une ville.
Le département de physique de la construction et de technologie du bâtiment remercie l’aimable autorisation des auteurs pour l’utilisation des iconographies présentes sur ce site (liste).
Seul le dialogue entre l’architecture et la technique permet de développer des solutions constructives qui assurent le bon fonctionnement et le confort d’un bâtiment, prennent en compte la protection des ressources locales, garantissent un futur responsable et participent ainsi a la culture constructive en question. Ceci s’applique aussi bien a l’échelle d’un bâtiment, d’un quartier, d’un pôle de compétitivité ou d’une ville.
Le département de physique de la construction et de technologie du bâtiment remercie l’aimable autorisation des auteurs pour l’utilisation des iconographies présentes sur ce site (liste).
La prise en compte de la technique dans la phase de conception
De nombreuses exigences s’etablissent au sein d’un cahier des charges. Ces exigences peuvent paraître opposées voire incompatibles d’un cahier des charges à l’autre au vue de la diversité des acteurs, de leurs points de vue ou de leurs objectifs. En parallèle de la conception architecturale, la physique de construction et la technologie du bâtiment jouent aujourd’hui un rôle majeur. Elles definissent un discours et des enjeux d’innovation pour un futur durable de la construction. Seule une conception integrée prenant en compte un maximum de champs d’actions (aspects constructifs, énergie, materiaux, ressources…) et d’acteurs peut dessiner un avenir durable qui relie à la fois les enjeux socio-culturels, économiques et écologiques.
De nombreuses exigences s’etablissent au sein d’un cahier des charges. Ces exigences peuvent paraître opposées voire incompatibles d’un cahier des charges à l’autre au vue de la diversité des acteurs, de leurs points de vue ou de leurs objectifs. En parallèle de la conception architecturale, la physique de construction et la technologie du bâtiment jouent aujourd’hui un rôle majeur. Elles definissent un discours et des enjeux d’innovation pour un futur durable de la construction. Seule une conception integrée prenant en compte un maximum de champs d’actions (aspects constructifs, énergie, materiaux, ressources…) et d’acteurs peut dessiner un avenir durable qui relie à la fois les enjeux socio-culturels, économiques et écologiques.
Autobahnkirche Siegerland, © schneider+schumacher, Frankfurt Wien Tianjin, Foto © Helen Schiffer
Le cycle de vie en ligne de mire
Le cycle de vie d’un bâtiment est avant tout une question d’empreinte environnementale et de coûts. Au vu de la durée de vie d’un bâtiment, les coûts concernant le fonctionnement et l’utilisation de celui-ci sont significatifs et ils peuvent atteindre jusqu’à 80 % du coût total de la vie d’un edifice. Les concepteurs se doivent d’optimiser l’empreinte environnementale des bâtiments dès sa conception grâce à la prise en compte du cycle de vie d’un bâtiment. En élargissant les critères des standards d’éfficacité environnementale non seulement aux aspect énergetiques mais également aux aspects de production des materiaux ou de leur réutilisation, comptabilisés en énergie grise, ces standards peuvent se révéler moins efficaces qu’ils n’en ont l’air.
Le cycle de vie d’un bâtiment est avant tout une question d’empreinte environnementale et de coûts. Au vu de la durée de vie d’un bâtiment, les coûts concernant le fonctionnement et l’utilisation de celui-ci sont significatifs et ils peuvent atteindre jusqu’à 80 % du coût total de la vie d’un edifice. Les concepteurs se doivent d’optimiser l’empreinte environnementale des bâtiments dès sa conception grâce à la prise en compte du cycle de vie d’un bâtiment. En élargissant les critères des standards d’éfficacité environnementale non seulement aux aspect énergetiques mais également aux aspects de production des materiaux ou de leur réutilisation, comptabilisés en énergie grise, ces standards peuvent se révéler moins efficaces qu’ils n’en ont l’air.
Kalbach Süd, Frankfurt, © scheffler + partner, Frankfurt
L’existant comme ressource
Les activités du secteur de la construction sont aujourd’hui dominées par les réhabilitations et non par les constructions neuves. Considérant l’existant comme une ressource, il semble interessant de se pencher sur sa réhabilitation avec une vision à long terme et éco-responsable. La thématique de la réhabilitation dans l’existant prend une place prépondérante au sein du département. Celle-ci rassemble autant les aspects de l’architecture, de l’ingénierie civil, de la conduite de travaux, de la physique de construction que les aspects socio-économiques afin de trouver des solutions pour les habitants en relation avec leur environnement. Les réhabilitations impliquent assez fréquemment l’utilisation de la technique cependant l’acceptation sociale de celle-ci est plutôt influencée par le côté traditionnel de la construction.
Les activités du secteur de la construction sont aujourd’hui dominées par les réhabilitations et non par les constructions neuves. Considérant l’existant comme une ressource, il semble interessant de se pencher sur sa réhabilitation avec une vision à long terme et éco-responsable. La thématique de la réhabilitation dans l’existant prend une place prépondérante au sein du département. Celle-ci rassemble autant les aspects de l’architecture, de l’ingénierie civil, de la conduite de travaux, de la physique de construction que les aspects socio-économiques afin de trouver des solutions pour les habitants en relation avec leur environnement. Les réhabilitations impliquent assez fréquemment l’utilisation de la technique cependant l’acceptation sociale de celle-ci est plutôt influencée par le côté traditionnel de la construction.
Int. WB Place L. Yeddouma Fés, Marokko, © kolb hader, Wien
Immeubles, pôles de compétitivités, espaces urbains
La rénovation des bâtiments uniquement pour des raisons environnementales n’est pas suffisante. La conception et la construction dans l’existant doivent être en adéquation avec les transformations sociétales actuelles comme le vieillissement de la population, la diminution du nombre d’habitant en milieu rural ou encore le développement important des métropoles. Considérant les contraintes économiques et juridiques liées à l’existant, il est primordial d’ouvrir la réflexion au-delà du bâtiment lui-même. Cette réflexion doit, entre autres, porter son attention sur les ressources et les conditions locales au travers, par exemple, de plans climatiques municipaux incluant une participation citoyenne forte.
La rénovation des bâtiments uniquement pour des raisons environnementales n’est pas suffisante. La conception et la construction dans l’existant doivent être en adéquation avec les transformations sociétales actuelles comme le vieillissement de la population, la diminution du nombre d’habitant en milieu rural ou encore le développement important des métropoles. Considérant les contraintes économiques et juridiques liées à l’existant, il est primordial d’ouvrir la réflexion au-delà du bâtiment lui-même. Cette réflexion doit, entre autres, porter son attention sur les ressources et les conditions locales au travers, par exemple, de plans climatiques municipaux incluant une participation citoyenne forte.
© Das Magistrat der Stadt Riedstadt, Umweltamt
La notion de resilience
Le futur dépend fortement, en dépit de (ou au contraire grâce à) l’avancée technologique dans l’industrie du bâtiment, à la capacité de résilience d’un milieu. La résilience d’un système, d’un organisme est la capacité de celui-ci à retrouver un fonctionnement identique au fonctionnement initial après une perturbation, une modification. Le terme – provenant du domaine de la psychologie – peut également s’appliquer a l’industrie du bâtiment. À une plus grande échelle: Comment réagit un éco-système face aux changement de son environnement? S’adapte-t-il? Comment se développent les villes de manière durable? À une échelle plus petite, le terme peut également s’adapter a la construction d’immeubles: Les surchauffes estivales sont aussi en quelque sorte une forme de ressource; les matériaux de construction et les constructions remplissent plusieurs tâches aux mêmes moments et sont ainsi multifonctionnels; les systèmes modulaires sont plus résilients en cas d’avaries (dommages et réparations) et ainsi plus rentables. Les espaces multi-fonctionnels sont quasiment nouveaux et en parallèle de leur utilisation plurielle, ils riment forcément avec énergie/climat. Derrière le slogan: „Plus d’architecture, moins de technique“ on retrouve la volonté de „moins de dépendance“ c’est-à-dire d’une construction intelligente avec son milieu: résiliente.
Le futur dépend fortement, en dépit de (ou au contraire grâce à) l’avancée technologique dans l’industrie du bâtiment, à la capacité de résilience d’un milieu. La résilience d’un système, d’un organisme est la capacité de celui-ci à retrouver un fonctionnement identique au fonctionnement initial après une perturbation, une modification. Le terme – provenant du domaine de la psychologie – peut également s’appliquer a l’industrie du bâtiment. À une plus grande échelle: Comment réagit un éco-système face aux changement de son environnement? S’adapte-t-il? Comment se développent les villes de manière durable? À une échelle plus petite, le terme peut également s’adapter a la construction d’immeubles: Les surchauffes estivales sont aussi en quelque sorte une forme de ressource; les matériaux de construction et les constructions remplissent plusieurs tâches aux mêmes moments et sont ainsi multifonctionnels; les systèmes modulaires sont plus résilients en cas d’avaries (dommages et réparations) et ainsi plus rentables. Les espaces multi-fonctionnels sont quasiment nouveaux et en parallèle de leur utilisation plurielle, ils riment forcément avec énergie/climat. Derrière le slogan: „Plus d’architecture, moins de technique“ on retrouve la volonté de „moins de dépendance“ c’est-à-dire d’une construction intelligente avec son milieu: résiliente.
WB Campus West Goethe Universität Frankfurt, © blfp architekten michael frielinghaus, Friedberg
Le durable au delà des chiffres
La quantification de l’aspect durable d’un bâtiment a fait office de nombreux débats, cependant elle a été progressivement adoptée. Pour tous les acteurs en question, l’important est maintenant de construire des bâtiments de haute qualité environnementale sans faire défaut à la recherche esthétique. Une chose ne pourra être durable que si elle est acceptée et utilisée par le plus grand nombre. Nous coopérons activement autant avec des institutions privées et publiques que des architectes ou des porteurs de projets et nous intégrons ainsi directement les aspects de la construction durable dans l’enseignement. Ceci permet de préparer au mieux les étudiants face à cette thématique et aux enjeux qu’ils rencontreront dans la pratique quotidienne de leur métier.
La quantification de l’aspect durable d’un bâtiment a fait office de nombreux débats, cependant elle a été progressivement adoptée. Pour tous les acteurs en question, l’important est maintenant de construire des bâtiments de haute qualité environnementale sans faire défaut à la recherche esthétique. Une chose ne pourra être durable que si elle est acceptée et utilisée par le plus grand nombre. Nous coopérons activement autant avec des institutions privées et publiques que des architectes ou des porteurs de projets et nous intégrons ainsi directement les aspects de la construction durable dans l’enseignement. Ceci permet de préparer au mieux les étudiants face à cette thématique et aux enjeux qu’ils rencontreront dans la pratique quotidienne de leur métier.
Seminarhaus HS Bochum, © netzwerkarchitekten, Darmstadt